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doc:editorial-janvier-2011
Editorial : mise à jour de juin 2013
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Edito Janvier 2011 | 24 Jan 2011 11:13 | |
Journal Twitter | 28 Dec 2010 16:17 | |
08 2010 | 23 Jul 2010 14:50 | |
07 2010 | 23 Jul 2010 09:14 | |
Picture | 20 Jun 2010 12:10 |
Editorial : mise à jour de juin 2013
by zryd 24 Jan 2011 11:42
L'avenir est toujours plus intéressant que le passé
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Textes: OGM j'en veux & Manifeste pour une agriculture bio-LOGIQUE
Nous avons décidé avec regret la fermeture de notre WIKI1(au 15 juin 2013). Les activité de marathon-OGM seront nous l'espérons reprises sous une autre forme. Nous n'oublions pas que nous sommes au milieu d'une course qui a commencé le 7 juin 1998 avec le refus par le peuple suisse de l'initiative dite Initiative pour la protection génétique. A cette occasion un conseiller national, mauvais perdant, nous avait menacé: "On aura votre peau avec l'agriculture"; il y a donc encore du travail. En attendant et suite à la décision du Conseil National de prolonger le moratoire jusqu'en 2017, nous avons mis notre horloge à l'heure. Nous l'ajusterons à nouveau (pour 2021 si tout se passe comme prévu) en fonction des décisions du parlement en 2017.
A bientôt donc !!!
Il est tentant dans un éditorial de revenir sur le passé récent (année 2010) et d'en faire une compilation.
On peut regretter que l'année 2010 soit caractérisée par une occultation de plus en plus flagrante du champ scientifique, l'apparition de donneurs de conseils et enfin la judiciarisation du conflit d'idée. Les opposants aux OGM ne font plus de recherche scientifique au sens propre du terme, c'est à dire qu'ils ne publient plus de travaux originaux et sérieux sur le sujet mais ils publient par contre des commentaires2, des analyses partielles3. Le recyclage des nouvelles est aujourd'hui encore et toujours l'activité principale des milieux anti-OGM avec une tendance à éliminer tout ce qui ne va pas dans le sens d'une condamnation de cette technologie.
Les années passent dans cette atmosphère conflictuelle sans que, en Europe en tout cas, une solution, fut-elle de compromis, ne se dessine. Pendant ce temps les surfaces consacrées aux OGM dans le monde s'accroissent, de nouvelles variétés transgéniques déjà testées et prêtes à la mise en culture4, attendent derrière la porte des gouvernements les autorisations de mise en culture.
Ce qui est plus intéressant que ce marasme sont les événements futurs inéluctables qui vont se réaliser ces prochaines années5.
Pour la Suisse bien entendu viendra en 2013 la fin du moratoire sur l'utilisation des OGM en agriculture; là on connait les fronts, écologistes et partis de gauche d'un côté et centre et droite de l'autre, mais ils peuvent bouger, il existe une droite écologiste aussi dogmatique que la gauche, et l'on ne peut présumer de la réaction populaire devant une éventuelle (ou probable !!!) initiative des milieux anti-OGM visant une interdiction définitive.
Pour le reste du monde ce sera sans conteste l'échéance des brevets de Monsanto et autres Syngenta qui va provoquer un microséisme (Expiration prochaine du brevet sur le soya Roundup Ready). Les variétés de plantes transgéniques de la première génération (qui font l'objet de brevets antérieurs à 1990) vont se trouver hors cadre juridique clair. C'est donc, ce que redoutent le plus les opposant au génie génétique qui va se produire, ces variétés vont se trouver soumises à la stricte application des réglementations sur la protection des variétés et donc vont être disponibles; le caractère (locus6) transgénique qu'elle contiennent sera à disposition de tout un chacun. Les sélectionneurs pourront donc utiliser ce caractère génétique comme ils utilisent un caractère non-transgénique et l'intégrer dans un programme de sélection. La responsabilité de contrôler (avec les autorisations que cela suppose) risque bien d'échapper à la fois aux multinationales semencières et aux gouvernements qui sont responsables de l'application des règlements.
En attendant, dès 2013 les agriculteurs pourront utiliser le Soja Roundup Ready comme semence de ferme (bonne nouvelle donc pour les partisans de la liberté d'utiliser les semences).
Le fait que les OGM deviennent publique et échappent progressivement à l'emprise des grands semenciers devrait interpeller ceux qui dans le mouvement anti-OGM ont une position non dogmatique et sont ouvert à la discussion.
Les traits génétiques transgéniques (les transgènes) sont dans la nature et font désormais partie de l'agroécosystème; c'est un fait qui rendra toutes gesticulations inutiles et toute tentative d'interdiction sans effet. C'est la science qui doit reprendre la main; en ce qui concerne la Suisse tout au moins, compte tenu du travail effectué à l'Agroscope7 et dans les laboratoires universitaires, on peut être confiant que ce sera le cas en 2013. La Suisse figurait en 2005 dans le top five des pays pour le nombre de publications scientifiques consacrés aux biotechnologies vertes; nous n'avons pas de statistiques disponibles pour 2010, mais un bref survol de la littérature fait apparaître une cinquantaine de publications consacrées à des études concernant des plantes transgéniques à intérêt agronomique8 pour la période 2008-2010, ce qui est tout à fait remarquable. La liste de ces publications est disponible ci-après dans l'ordre alphabétique des auteurs.
Publications 2008-2010 dont au moins un des auteurs travaille en Suisse (classée par ordre alphabétique)
Publications effectuées par des scientifiques suisses sur le thème : OGM (plantes cultivées génétiquement modifiées)
tags: aubergine bt coexistence glyphosate manioc maïs papaye pommier publications riz roundup semences écologie
Le mythe de la résistance aux antibiotiques démasqué
by zryd 14 Jul 2008 07:54
Dans une récente publication, (Antibiotic-resistant soil bacteria in transgenic plant fields, PNAS, March 11, 2008, vol. 105, no. 10 pages 3957–3962) des chercheurs suisses (Genève) et français (Lyon) ont étudié les bactéries du sol dans des champs dans lesquels du Maïs Bt avait été cultivé pendant plus de 10 années consécutives. Ils ont voulu savoir si le transfert de gène de la résistance aux antibiotiques d'une plante OGM aux bactéries du sol était vraisemblable, comme l'affirment depuis longtemps, contre toute évidence, les opposants aux OGM. Leur conclusion est la suivante " … nous, comme d'autres avant nous, n'avons détecté aucune évidence, au niveau cellulaire ou moléculaire, d'un transfert du gène blaTEM116 du mais transgénique Bt176 vers des bactéries. Si un tel transfert (bien qu'indétectable) devait malgré tout se produire il serait apparemment sans conséquence sur la structure de la communauté bactérienne …" ; ce qui veut dire simplement que les plantes transgéniques ne contribuent pas à la présence d'une résistance aux antibiotiques chez les bactéries du sol.
Les bactéries disposent de mécanismes qui leur permettent d'échanger des informations génétique sans reproduction sexuée. Pour cette raison certains opposants aux OGM ont émis l'hypothèse que les marqueurs de résistance aux antibiotiques des PGM pourraient être transférés à des bactéries pathogènes et ainsi contribuer à la perte d'efficacité des antibiotiques. L'émergence de bactéries résistantes en milieu hospitalier a contribué à l'augmentation de la fréquence de maladies nosocomiales souvent graves. La fréquente utilisation d'antibiotiques en médecine humaine et l'adjonction d'antibiotiques à la nourriture animale ont été mise en cause.
Les milieux scientifiques n'ont jamais cru à une telle hypothèse (le transfert de gènes de résistances de plantes vers des bactéries). D'une part parce que le transfert horizontal de gène d'une plante à une bactérie n'a jamais été démontré en conditions naturelles et d'autre part parce que, même en laboratoire, dans les conditions les plus optimales, il s'agit d'un événement extrêmement rare.
Les études des auteurs de l'article ont été faites dans des sols de cultures de maïs du sud-ouest (France). Le maïs Bt176 de Syngenta qui contient un gène marqueur de résistance à l'antibiotique ampicilline a été cultivé pendant plus de 10 ans dans cette région. La comparaison a été faites avec des sols de la même région ayant été cultivés avec du maïs conventionnel. Le gène bla code pour l'enzyme beta-lactamase qui inactive les antibiotiques de la famille de la pénicilline.
Comme on pouvait s'y attendre les auteurs ont constaté tous les sols contenaient des bactéries résistantes à l'ampicilline (entre 0.4 et 8% du total). Il n'existe aucune différence entre les sols des champs avec OGM et ceux sans OGM. On trouve d'ailleurs plus de bactéries résistantes à l'ampicilline dans les sols de prairies (non cultivés). Les bactéries qui produisent des antibiotiques possèdent d'ailleurs les gènes qui permettent la dégradation de ces même antibiotiques pour leur propre protection. Beaucoup de bactéries sont aussi multirésistantes.
Le gène bla a été identifié au niveau moléculaire par la méthode PCR dans plus de 87 % des bactéries du sol résistantes à l'ampicilline. Le gène blaTEM116 utilisé par Syngenta dans la construction du maïs Bt176 an été trouvé dans de nombreux isolats à plusieurs centaines de kilomètres des cultures OGM. Ce n'est pas surprenant puisque ce gène a été isolé par les chercheurs de Syngenta à partir de souches de bactéries du sol.
Le travail met donc fin à une controverse qui a abouti à l'interdiction de la mise en culture de plantes transgéniques possédant un gène marqueur de résistance aux antibiotiques (interdiction en Suisse dès fin 2008). En 2004 l'EFSA avait proposé une interdiction de la culture à fin commerciale et scientifique de plantes transgéniques contenant des marqueurs de résistance aux antibiotiques. L'argument étant que, même en l'absence de risques prouvés d'effets de la culture de plantes OGM sur la résistance des bactéries aux antibiotiques, ces gènes-marqueurs devaient être interdits en raison du principe de précaution.
D'autres stratégies de sélection ont donc été mises au point, en particulier l'usage de gènes de résistance aux herbicides voir ICI
tags: ampicilline antibiotique antibiotiques bactéries bt maïs