La vigne est un sujet délicat lorsqu'il s'agit d'aborder le problème des OGM. Confronté à de nombreuses pathologies (virale et fongiques), soucieux de préserver des cépages issus d'une longue tradition, obligé de répondre aux exigence d'une clientèle d'amateurs éclairé, le vigneron, même le plus engagé et le plus moderne, se pose de nombreuses questions quant à l'opportunité de développer des vignes OGM.
L'INRA (Colmar) travaille depuis de nombreuses années sur la production de porte greffes résistant à la maladie virale du court-noué pour laquelle il n'existe d'autre traitement que l'arrachage. Après avoir du interrompre les essais en champ elle a décidé de les reprendre en 2005, dans la région de Colmar. Il est intéressant de lire les déclarations de la direction de l'INRA concernant la reprise des essais. Il s'agit d'une tentative d'ouvrir le dialogue au maximum avec les producteurs et la population locale dans un esprit de respect réciproque.
Si le développement de nouvelles variétés de vigne OGM pose problème en Europe, ce n'est pas le cas dans d'autres pays. En Afrique du Sud, l'université de Stellenbosch, travaille intensivement sur ce sujet pour "être prêt quand le marché sera prêt". Le but des chercheurs est de permettre au vigneron du futur de cultiver sa vigne SANS pesticides.
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